Découvrez des histoires inspirantes de médecins spécialistes qui façonnent l'avenir des soins de santé au Québec. Leur objectif ? Améliorer l’accès aux soins pour toute la population. Apprenez-en plus sur ces médecins qui se battent pour un système de santé véritablement au service des patients.

La pertinence des actes médicaux

Des solutions pour améliorer le réseau ? On en a.
La FMSQ présente des projets innovants sur lesquels de nombreux médecins spécialistes travaillent via une série de capsules explicatives ! Ces projets s’inscrivent dans une démarche de pertinence des actes médicaux et touchent ainsi différentes spécialités, avec un objectif commun : changer les choses pour le réseau, changer les choses pour les patients en améliorant significativement l'accès aux soins.

Avoir accès à une consultation en psychiatrie

On ne cogne pas d’emblée à la porte d’un médecin psychiatre. En cas d’urgence, une personne en détresse psychologique peut se présenter ou être amenée à l’hôpital mais, généralement, elle s’adresse en premier lieu à un médecin de famille, qui déterminera s’il doit solliciter une requête en psychiatrie pour son patient, ou à un organisme communautaire qui saura diriger cette personne vers la ressource appropriée.

Le guichet d’accès en santé mentale

Le volet social du service Info-Santé, qu’on joint en composant le 811, est toutefois la véritable porte d’entrée. Ce guichet d’accès aux services de psychiatrie et de santé mentale est plus qu’un centre de triage. Le personnel, qui reçoit les demandes d’aide concernant aussi bien les jeunes que les adultes, peut commencer l’évaluation, les soins et le traitement autogéré. Il peut également diriger la personne vers la ressource la plus appropriée : psychiatre, psychologue, infirmière en santé mentale, travailleur social, ergothérapeute, psychoéducateur, centre de crise, ressource communautaire.

Le rôle du psychiatre au guichet d’accès

En évitant un rendez-vous chez le psychiatre, un médecin spécialiste répondant en psychiatrie qui fait partie de l’équipe du guichet d’accès en santé mentale contribue à renforcer considérablement la capacité d’évaluation et de traitement en première ligne. Par contre, ce service n’existe pas dans toutes les régions du Québec, à l’heure actuelle. La présence essentielle d’un tel spécialiste dans tous les guichets d’accès en santé mentale favorisera un transfert de connaissances vers les intervenants en première ligne et accélérera la prestation de services. À terme, le temps d’attente et le nombre de consultations en psychiatrie s’en trouveront réduits.

 

Avantages à la fois pour les patients et le réseau de la santé

Dans les guichets d’accès en santé mentale où un médecin spécialiste répondant en psychiatrie est présent, une intervention rapide, appropriée et agile permet de répondre aux besoins d’une large éventail de patients, alors en mesure de recouvrer un état de santé mentale fonctionnel et une capacité à pouvoir s’épanouir. Ainsi, les patients qui présentent des troubles graves et persistants ont un accès rapide et soutenu à un psychiatre et à son équipe.

La contribution des médecins spécialistes répondants en psychiatrie dans tous les guichets d’accès en santé mentale permettrait au réseau de la santé d’économiser cinq millions de dollars annuellement. Cette somme pourrait alors être réinvestie sous d’autres formes de services en psychiatrie, par exemple en constituant des équipes de crise qui entreraient en contact avec les personnes en détresse, évitant ainsi que la psychiatrie leur soit imposée, notamment par le système judiciaire.

La Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ), en collaboration avec l’Association des médecins psychiatres du Québec et l’Institut de la pertinence des actes médicaux (IPAM), propose qu’un médecin spécialiste répondant en psychiatrie fasse partie du guichet d’accès en santé mentale de chacune des régions afin d’assurer, en première ligne, le traitement rapide de diverses conditions en santé mentale. L’IPAM a pour mandat d’identifier et d’adopter des mesures visant à restreindre ou à éliminer des actes médicaux inappropriés, rendus à des fréquences excessives ou non conformes aux bonnes pratiques médicales. Il a aussi la responsabilité de voir au réinvestissement des économies afin d’améliorer l’accessibilité aux services et de moderniser la pratique de la médecine spécialisée.