Découvrez des histoires inspirantes de médecins spécialistes qui façonnent l'avenir des soins de santé au Québec. Leur objectif ? Améliorer l’accès aux soins pour toute la population. Apprenez-en plus sur ces médecins qui se battent pour un système de santé véritablement au service des patients.

Les bureaux de la FMSQ seront fermés du 23 décembre 2024 au 3 janvier 2025.

Rôle et statut du médecin spécialiste

Qu'il travaille à l'hôpital ou en cabinet, le médecin spécialiste fait souvent beaucoup plus que vous soigner. Être médecin spécialiste, c'est également transmettre ses connaissances et faire avancer la science.

Les médecins spécialistes travaillent principalement dans les centres hospitaliers et les cabinets spécialisés. En plus de leur charge clinique, certains assurent l'encadrement des résidents et des étudiants en médecine et enseignent à l'université. Plusieurs d’entre eux font aussi de la recherche médicale.

Dans le cadre de leur profession, les médecins spécialistes collaborent avec les équipes de traitement afin de dispenser des soins continus aux patients pour différents problèmes de santé. On trouve des équipes multidisciplinaires de professionnels de la santé dans plusieurs installations et groupes médicaux.

Par exemple, un chirurgien orthopédiste pourra coopérer avec un médecin omnipraticien, un physiothérapeute, un kinésiologue, un ergothérapeute, etc. Un endocrinologue peut travailler avec une équipe de nutritionnistes, de psychologues et de kinésiologues. Le patient est donc au cœur des interventions faites par les médecins spécialistes.

Statut professionnel

Les médecins spécialistes œuvrent dans le système de santé québécois à titre de travailleur autonome. Ce statut particulier leur permet de préserver leur autonomie professionnelle, c’est-à-dire qu’ils ont l’assurance de pouvoir émettre librement leur jugement professionnel dans le cadre du traitement de leurs patients de façon indépendante et sans interférences externes.

En revanche, le statut de travailleur autonome des médecins implique que les médecins n’ont ni fonds de retraite, ni congés de maladie, ni vacances payées par l’État. Par ailleurs, si le médecin exerce en cabinet, il doit assumer, à même sa rémunération, les frais qui en découlent : location de locaux, assurances, salaires et avantages sociaux de ses employés, fournitures, etc.

La profession médicale est une profession à exercice exclusif. Seuls les membres du Collège des médecins du Québec ont le droit d’utiliser le titre de médecin et d’exercer la médecine. 

Principaux modes de rémunération

Tous les honoraires des médecins qui exercent dans le réseau public québécois sont payés par la Régie de l’assurance maladie du Québec. Les deux principaux modes de rémunération sont la rémunération à l'acte et la rémunération mixte.

 

Rémunération à l’acte

La majorité des médecins spécialistes bénéficie d’une rémunération à l’acte. Un code de facturation est spécifiquement attribué à chaque acte médical (examen, consultation médicale, chirurgie, intervention diagnostique ou thérapeutique effectuée par un médecin). Ce code donne droit à un certain montant établi en vertu des ententes négociées avec le gouvernement. La valeur d’un acte peut varier; elle est déterminée en tenant compte de différents facteurs (complexité, fréquence, moment de la journée, etc.).

Rémunération mixte

D’autres médecins spécialistes ont choisi de bénéficier d’un mode de rémunération mixte, c’est-à-dire qui combine le mode de rémunération à l’acte et le salariat. Le médecin reçoit alors un forfait de base (per diem) pour sa présence au travail, ainsi qu’un supplément par acte. Ce mode de rémunération s’adapte bien à l’exercice d’une spécialité auprès de clientèles particulières (enfants et personnes âgées) ou lorsque le volume d’activités n’est pas constant, par exemple lorsqu’un médecin exerce sa profession en région éloignée des grands centres urbains.